Actes & Informations
A comme Activité : Nous nous sommes sédentarisés, nous sommes passés de 6 heures d'activité physique quotidienne en 1900 à environ 30 minutes en moyenne. La référence admise pour l'état d'équilibre est 10 000 pas par jour (ou au minimum 30 mns de marche rapide)... L'exercice freine l'insulinorésistance (diminue le travail du pancréas), et par conséquent contribue à l'amélioration des pathologies en rapport avec l'hyperinsulinisme comme l'acné et la cellulite.
E comme équilibre acide-base : Nous avons acidifié notre alimentation avec des aliments acidifiants. Le corps humain possède des systèmes "tampons" de ces acides permettant, dans une certaine mesure de rétablir le pH après chaque repas. En fonction de la charge acide, les systèmes tampons peuvent être dépassés, conduisant à une acidose latente, ce qui éloigne le pH de la valeur idéale à laquelle le métabolisme enzymatique et énergétique est à son meilleur rendement. La qualité de la flore intestinale et vaginale est influencée par le pH. La réduction proportionnelle des aliments acidifiants (céréales et pain raffinés, viandes, fromages, sucre et sel), et le choix d'aliments alcalinisants (fruits, légumes surtout très colorés, aromates), associés parfois à des compléments alimentaires de type citrates ou bicarbonates permet de rétablir et d'optimiser l'équilibre acide-base. L'assiette équilibrée est constituée idéalement de ¼ d'aliments acidifiants pour ¾ d'aliments alcalinisants.
I comme Index Glycémique : notre pancréas est préhistorique ; il ne s'est pas adapté à la charge glucidique de l'alimentation moderne. Les aliments "sucrés" (pain blanc, pâtes raffinées, riz blanc, sucreries, pommes de terre) sont à l'origine d'à-coups insuliniques perturbant le métabolisme hormonal et favorisant le surpoids et toutes ses conséquences. Le dépôt tissulaire glucidique entraîne des phénomènes de glycation (sorte de "caramélisation" par pontage des fibres de collagène) qui rigidifie les fibres et vieillit prématurément les tissus. Les apports glucidiques que le corps peut recevoir sont les fruits, les légumes, certaines céréales complètes. Les aliments glucidiques industriels sont à limiter au maximum et toujours à accompagner d'aliments naturels à faible index glycémique ce qui permet leur métabolisation.
O comme Oméga-3 : les oméga-3 se sont raréfiés dans note alimentation. Nous n'en donnons plus au bétail que nous consommons ensuite et la viande, le lait et les œufs en manquent. La rupture de la chaîne alimentaire est en grande partie à l'origine de notre carence. Une recharge en Oméga-3 doit compenser cette carence, mais peut nécessiter jusqu'à 2 ans. L'oméga-3 a un rôle de structure de toutes les membranes cellulaires, leur conférant une souplesse qui facilite le bon fonctionnement des cellules et les échanges entre cellules. Cela est particulièrement important au niveau du cerveau mais aussi des muscles et de la peau. La proportion entre les oméga-3 et les autres acides gras concurrentiels (Oméga-6, saturés, "trans") influence le comportement cellulaire. Lors d'un processus inflammatoire, des acides gras membranaires sont libérés, si ce sont des oméga-3, l'inflammation est limitée et utile, si il s'agit d'autres acides gras, des cascades et cercles vicieux inflammatoire se déchaînent et peuvent devenir délétères.
Le régime dit "hypotoxique" (ou originel ou préhistorique ou paléolithique) du Dr Seignalet : Ce médecin chercheur et professeur d'immunologie et de biologie à la faculté de médecine de Montpellier a élaboré ce régime dans les années 1980 pour des patients atteints de maladie interne sévère (polyarthrite rhumatoide...), très motivés, avec l'objectif de réduire l'inflammation intestinale impliquée dans l'entretien de ces pathologies. Ce régime a permis d'obtenir des résultats inespérés et durables dans des pathologies dermatologiques plus courantes (l'acné, l'eczéma, le psoriasis, l'urticaire, les aphtes, les démangeaisons...). Il s'agit de supprimer les aliments "modernes" introduit lors de notre sédentarisation (laitages, gluten essentiellement) et industriels (plats cuisinés préparés) que nos intestins ne sont pas programmés pour digérer sans inflammation et de revenir à nos premiers modes d'alimentation de "ramasseurs-cueilleurs-pêcheurs" avec une consommation élevée de fruits et légumes peu ou pas cuits, de poissons et viandes crus (marinades, tartares et carpaccio). La perte de poids est en plus au programme, régulière et se stabilise en quelques mois, l'activité physique et la musculature sont optimisées. Il y a peu d'échecs.
Le régime anti-inflammatoire du Dr Perricone (Dermatologue, USA) a pour slogan "vaincre les rides, perdre des kilos", il est basé sur les constatations suivantes : la plupart des pathologies dermatologiques possèdent une composante inflammatoire, la plupart des thérapeutiques dermatologiques luttent contre l'inflammation, cette même inflammation qui joue un rôle dans la dégradation du tissu conjonctif à l'origine à la fois des rides, du relâchement cutané et de la cellulite. Son objectif est donc de renforcer le système anti-inflammatoire naturel. Il faut là encore réduire la carence en oméga-3, limiter les apports en graisses saturées, éviter les élévations glycémiques massives et faire de l'exercice. L'amaigrissement est facile, rapide, "euphorisant".
Les déséquilibres nutritionnels
Notre alimentation a changé depuis quelques décennies, quatre grandes notions sont à retenirA comme Activité : Nous nous sommes sédentarisés, nous sommes passés de 6 heures d'activité physique quotidienne en 1900 à environ 30 minutes en moyenne. La référence admise pour l'état d'équilibre est 10 000 pas par jour (ou au minimum 30 mns de marche rapide)... L'exercice freine l'insulinorésistance (diminue le travail du pancréas), et par conséquent contribue à l'amélioration des pathologies en rapport avec l'hyperinsulinisme comme l'acné et la cellulite.
E comme équilibre acide-base : Nous avons acidifié notre alimentation avec des aliments acidifiants. Le corps humain possède des systèmes "tampons" de ces acides permettant, dans une certaine mesure de rétablir le pH après chaque repas. En fonction de la charge acide, les systèmes tampons peuvent être dépassés, conduisant à une acidose latente, ce qui éloigne le pH de la valeur idéale à laquelle le métabolisme enzymatique et énergétique est à son meilleur rendement. La qualité de la flore intestinale et vaginale est influencée par le pH. La réduction proportionnelle des aliments acidifiants (céréales et pain raffinés, viandes, fromages, sucre et sel), et le choix d'aliments alcalinisants (fruits, légumes surtout très colorés, aromates), associés parfois à des compléments alimentaires de type citrates ou bicarbonates permet de rétablir et d'optimiser l'équilibre acide-base. L'assiette équilibrée est constituée idéalement de ¼ d'aliments acidifiants pour ¾ d'aliments alcalinisants.
I comme Index Glycémique : notre pancréas est préhistorique ; il ne s'est pas adapté à la charge glucidique de l'alimentation moderne. Les aliments "sucrés" (pain blanc, pâtes raffinées, riz blanc, sucreries, pommes de terre) sont à l'origine d'à-coups insuliniques perturbant le métabolisme hormonal et favorisant le surpoids et toutes ses conséquences. Le dépôt tissulaire glucidique entraîne des phénomènes de glycation (sorte de "caramélisation" par pontage des fibres de collagène) qui rigidifie les fibres et vieillit prématurément les tissus. Les apports glucidiques que le corps peut recevoir sont les fruits, les légumes, certaines céréales complètes. Les aliments glucidiques industriels sont à limiter au maximum et toujours à accompagner d'aliments naturels à faible index glycémique ce qui permet leur métabolisation.
O comme Oméga-3 : les oméga-3 se sont raréfiés dans note alimentation. Nous n'en donnons plus au bétail que nous consommons ensuite et la viande, le lait et les œufs en manquent. La rupture de la chaîne alimentaire est en grande partie à l'origine de notre carence. Une recharge en Oméga-3 doit compenser cette carence, mais peut nécessiter jusqu'à 2 ans. L'oméga-3 a un rôle de structure de toutes les membranes cellulaires, leur conférant une souplesse qui facilite le bon fonctionnement des cellules et les échanges entre cellules. Cela est particulièrement important au niveau du cerveau mais aussi des muscles et de la peau. La proportion entre les oméga-3 et les autres acides gras concurrentiels (Oméga-6, saturés, "trans") influence le comportement cellulaire. Lors d'un processus inflammatoire, des acides gras membranaires sont libérés, si ce sont des oméga-3, l'inflammation est limitée et utile, si il s'agit d'autres acides gras, des cascades et cercles vicieux inflammatoire se déchaînent et peuvent devenir délétères.
Les types de régime
Les régimes "naturels" ont des points communs Que ce soit le régime crétois ou le régime japonais, les sujets sont minces, toniques, actifs et marcheurs, leur poids est stable, le régime est frugal. Leur mode de vie est proche de la nature, et leur longévité se fait dans de bonnes conditions. Ils consomment des aliments de saison, bruts ou fermentés, des légumes ou des plantes à feuilles en abondance.Le régime dit "hypotoxique" (ou originel ou préhistorique ou paléolithique) du Dr Seignalet : Ce médecin chercheur et professeur d'immunologie et de biologie à la faculté de médecine de Montpellier a élaboré ce régime dans les années 1980 pour des patients atteints de maladie interne sévère (polyarthrite rhumatoide...), très motivés, avec l'objectif de réduire l'inflammation intestinale impliquée dans l'entretien de ces pathologies. Ce régime a permis d'obtenir des résultats inespérés et durables dans des pathologies dermatologiques plus courantes (l'acné, l'eczéma, le psoriasis, l'urticaire, les aphtes, les démangeaisons...). Il s'agit de supprimer les aliments "modernes" introduit lors de notre sédentarisation (laitages, gluten essentiellement) et industriels (plats cuisinés préparés) que nos intestins ne sont pas programmés pour digérer sans inflammation et de revenir à nos premiers modes d'alimentation de "ramasseurs-cueilleurs-pêcheurs" avec une consommation élevée de fruits et légumes peu ou pas cuits, de poissons et viandes crus (marinades, tartares et carpaccio). La perte de poids est en plus au programme, régulière et se stabilise en quelques mois, l'activité physique et la musculature sont optimisées. Il y a peu d'échecs.
Le régime anti-inflammatoire du Dr Perricone (Dermatologue, USA) a pour slogan "vaincre les rides, perdre des kilos", il est basé sur les constatations suivantes : la plupart des pathologies dermatologiques possèdent une composante inflammatoire, la plupart des thérapeutiques dermatologiques luttent contre l'inflammation, cette même inflammation qui joue un rôle dans la dégradation du tissu conjonctif à l'origine à la fois des rides, du relâchement cutané et de la cellulite. Son objectif est donc de renforcer le système anti-inflammatoire naturel. Il faut là encore réduire la carence en oméga-3, limiter les apports en graisses saturées, éviter les élévations glycémiques massives et faire de l'exercice. L'amaigrissement est facile, rapide, "euphorisant".
Les conseils alimentaires en dermatologie
Après lecture des paragraphes précédents si vous avez pris conscience du pouvoir potentiel de l'équilibre alimentaire sur votre état de santé et votre peau en particulier, il faut tout simplement vous demander : que puis-je faire pour améliorer la situation ?- Est-ce que je fais assez d'activités physiques, notamment de marche pour assimiler ce que je mange ?
- Est-ce que je présente d'autres signes d'intolérances alimentaires : fatigabilité anormale, colite, ballonnements, maux de têtes après les repas par exemple ?
- Où en suis-je par rapport aux quatre notions A, E, I et O ?
- Tendance globale :
- Eviter les plats préparés et les trop gros repas (préférer des collations)
- Eviter les laits animaux et leurs dérivés (yaourts, fromages et fromages blancs...)
- Consommer les aliments peu ou pas cuits
- Consommer des aliments "bio" notamment pour les œufs, la viande et le poisson et en suivant le rythme des saisons pour les fruits et légumes
- Eviter les aliments trop raffinés en général "blancs": blé et gluten (donc pain blanc et pâtes à éviter: toujours préférer du riz complet aux pâtes, choisir du pain de sarrasin ou d'épeautre), sucre, sel, pommes de terre (si consommation cuites peu et avec leur peau)
- Boissons : eau pure notamment alcaline (type Quézac), thé vert et un peu de vin
- Assaisonnements et saupoudrage, ils sont souvent négligés et sont pourtant importants : vinaigre de cidre, huiles de colza et d'olive, épices (curcuma, cannelle, cumin...), aromates (ail, iognon...) et herbes aromatiques (origan, basilic, persil, algues...)
- Aliments recommandés en suivant les saisons (aliments-médicaments) : Citons la prêle et l'ortie pour leur silicium et leurs minéraux ; l'huile de colza, les noix, le pourpier, les algues, les poissons gras, pour leur apport en oméga-3 ; le cassis pour son activité anti-collagénase; les fruits rouges en général pour leur apport en flavonoïdes et anti-oxydants; le thé vert bien infusé pour son effet préventif des dégénérescences; les légumes très colorés pour leur richesse en phytonutriments et fibres aux bénéfices multiples; les pousses vertes comme la roquette, le mesclun, la mâche, l'épinard pour leurs vertus alcalinisantes...
- Pour les plus entraînés : Respect de l'assiette des quatre-quarts
- un quart de légumes crus,
- un quart de légumes cuits,
- un quart de fruits frais ou secs,
- un quart de protéines (viande, poisson, légumes secs) +/- céréales complètes (sauf le blé) en fonction de l'activité sportive