Actes & Informations
Le plus utilisé à l'heure actuelle, dès que les cicatrices sont rouges et gonflées ou parcourues de vaisseaux est le laser à colorant pulsé mais les lumières pulsées donnent également de bons résultats. On associe dès que la cicatrice est importante en épaisseur des injections de corticoïdes dans la même séance, juste après le laser. L'utilisation des lasers fractionnés est plus récente mais semble également très intéressante. De nouveaux appareils ont été mis sur le marché pour la chirurgie plastique et permettent de "moduler" la cicatrisation : laser diode EKKYO selon la technique LASH (laser assisted skin healing). Les chirurgiens peuvent l'utiliser au bloc opératoire le jour de la chirurgie pour prévenir l'apparition des cicatrices mais on peut également l'utiliser après pour diminuer des cicatrices hypertrophiques.
Lorsque le traitement est décidé, on réalise en général plusieurs séances (2 à 4), espacées de 3 à 4 semaines puis des séances d'entretien éventuelles tous les 6 mois en cas de récurrence. Les effets secondaires immédiats recherchés sont un purpura léger ou un thrombus gris transitoire pour le laser à colorant, un œdème et un léger grisé pour les lampes pulsées. Les complications sont rares et peu graves (croûtes et cicatrices, désordres pigmentaires...).
Lorsque les cicatrices sont plutôt blanches, dures (fibreuses) on utilise plutôt des lasers de "révision" abrasifs (Erbium ou CO2) qui vont éliminer la cicatrice puis d'autres lasers pour éviter la récidive.
Dans tous les cas il faut associer les mesures de compression et d'occlusion décrites précédemment.
En fonction du type et du grade de vos cicatrices un plan de traitement sera élaboré et des devis et consentements aux soins vous seront remis. Certains des actes sont remboursés par la sécurité sociale, pour l'acné ou les cicatrices de brûlure du visage, sous réserve d'entente préalable.
Cicatrices hypertrophiques et chéloïdes
Les cicatrices hypertrophiques rouges et gonflées sur la zone lésée ou chéloïdes, volumineuses débordant de la zone lésée sont des pathologies fréquentes et difficiles à traiter. Elles sont avant tout dues à des particularités génétiques de votre cicatrisation qui s'emballent. Les signaux d'arrêt de la cicatrisation sont défectueux.1. Evaluation du risque
- Ethnie : Noire ou asiatique
- Age : 10 – 30 ans (péri pubertaire – 20 ans +++, grossesse)
- Antécédents / cicatrisation et pathologies fibrosantes
- Topographies
Risque +++ : pré sternale, haut du dos, face postérieure du cou
Risque ++ : oreilles, régions deltoïdiennes, face antérieure du thorax, barbe
Rarement : paumes, plantes, OGE, paupière supérieure
2. Score et gradation
- Echelle de Vancouver (hypertrophie, souplesse, rougeur, pigmentation)
- Temps de recoloration cutanée
- POSAS : patient and observer scar assessment scale
- Photographies
3. Moyens thérapeutiques
HORMIS LASER et LAMPES- Abstention/surveillance : de règle sur le visage et chez l'enfant et avnt 1 an d'évolution car le temps seul permet souvent une grande amélioration
- Occlusion/compression par gel de silicone ou pansement hydrocolloïde ou vêtement : toujours bénéfique MAIS alors stricte : > 24 mm Hg, jour et nuit (pas interruption > 30 minutes) durant 6 à 12 mois
- Injection de corticoïde intralésionnel sous crème anesthésiante
- Chirurgie
- Radiothérapie
- Cryothérapie
- ...
Le plus utilisé à l'heure actuelle, dès que les cicatrices sont rouges et gonflées ou parcourues de vaisseaux est le laser à colorant pulsé mais les lumières pulsées donnent également de bons résultats. On associe dès que la cicatrice est importante en épaisseur des injections de corticoïdes dans la même séance, juste après le laser. L'utilisation des lasers fractionnés est plus récente mais semble également très intéressante. De nouveaux appareils ont été mis sur le marché pour la chirurgie plastique et permettent de "moduler" la cicatrisation : laser diode EKKYO selon la technique LASH (laser assisted skin healing). Les chirurgiens peuvent l'utiliser au bloc opératoire le jour de la chirurgie pour prévenir l'apparition des cicatrices mais on peut également l'utiliser après pour diminuer des cicatrices hypertrophiques.
Lorsque le traitement est décidé, on réalise en général plusieurs séances (2 à 4), espacées de 3 à 4 semaines puis des séances d'entretien éventuelles tous les 6 mois en cas de récurrence. Les effets secondaires immédiats recherchés sont un purpura léger ou un thrombus gris transitoire pour le laser à colorant, un œdème et un léger grisé pour les lampes pulsées. Les complications sont rares et peu graves (croûtes et cicatrices, désordres pigmentaires...).
Lorsque les cicatrices sont plutôt blanches, dures (fibreuses) on utilise plutôt des lasers de "révision" abrasifs (Erbium ou CO2) qui vont éliminer la cicatrice puis d'autres lasers pour éviter la récidive.
Dans tous les cas il faut associer les mesures de compression et d'occlusion décrites précédemment.
4. Contre-indications
Bronzage : il faut attendre et protéger les cicatrices du soleil pendant toute la durée des traitements. Il est également plus difficile de traiter les sujets à peau mate. Prise récente d'isotrétinoine (roaccutane ou ses génériques pour l'acné).En fonction du type et du grade de vos cicatrices un plan de traitement sera élaboré et des devis et consentements aux soins vous seront remis. Certains des actes sont remboursés par la sécurité sociale, pour l'acné ou les cicatrices de brûlure du visage, sous réserve d'entente préalable.